Corsaire by Cussler Clive Du Brul Jack Cussler Clive Du Brul Jack CLIVE CUSSLER JACK DU BRUL

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Auteur:Cussler Clive, Du Brul Jack, Cussler Clive, Du Brul Jack, CLIVE CUSSLER, JACK DU BRUL
La langue: fr
Format: mobi
ISBN: 9782246790990
Éditeur: Bernard Grasset
Publié: 2012-01-07T02:57:21+00:00


18

LORSQUE L’AMBASSADEUR CHARLES MOON APERÇUT depuis l’hélicoptère les débris de l’avion, il faillit vomir sur les genoux de son voisin Ali Ghami, le ministre libyen des Affaires étrangères. L’appareil était pulvérisé, les débris éparpillés sur près d’un kilomètre et demi et en dehors des moteurs et d’un morceau de fuselage, les morceaux n’étaient pas plus gros qu’une valise.

— Qu’Allah ait pitié, dit Ghami, qui voyait également le site pour la première fois.

Au sol, protégés par un cordon de soldats libyens, des hommes examinaient l’épave. Il s’agissait d’une équipe avancée du NTSB et deux experts en aéronautique libyens, arrivés peu de temps avant l’ambassadeur américain, et dont l’hélicoptère était posé à environ un kilomètre et demi de l’épave.

— Monsieur le ministre, dit le pilote dans l’interphone, nous allons devoir nous poser à côté de leur appareil de façon à ce que notre rotor ne gêne pas les recherches.

— Entendu, répondit Ghami. Je crois que l’air frais et un peu de marche à pied nous feront du bien, à monsieur l’ambassadeur et à moi-même.

— Compris, monsieur.

Le ministre posa la main sur l’épaule de l’ambassadeur américain.

— Au nom de mon gouvernement et en mon nom propre, je vous présente mes condoléances, Charles.

— Merci, Ali. Quand vous m’avez appelé pour me dire qu’on avait retrouvé l’avion, je gardais encore espoir. Maintenant…

Il n’ajouta rien. Il n’y avait rien d’autre à dire.

Le pilote posa l’hélicoptère français EC155 près du gros hélicoptère peint aux couleurs de l’armée. Le garde du corps de Ghami, une montagne de muscles, dépourvu de cou, nommé Mansour, ouvrit la porte de l’hélicoptère alors que les pales tournaient encore. Ghami sauta lestement à terre et attendit que Moon, un peu plus lent en raison de son embonpoint, le rejoigne.

Ils se dirigèrent vers l’épave. Au bout de quelques pas, Moon se mit à transpirer, mais ni le ministre libyen ni son garde du corps ne semblaient affectés par la chaleur torride. De temps à autre, le vent leur amenait par bouffées des odeurs de kérosène et de plastique brûlé.

Moon jugea le spectacle qui s’offrait à eux plus terrible encore que ce qu’il avait aperçu depuis les airs. Tout était carbonisé. Ils s’immobilisèrent devant le cordon de soldats et attendirent l’arrivée du chef des inspecteurs du NTSB, qui se déplaçait lentement au milieu des débris en prenant des photos, tandis qu’un de ses collègues enregistrait tout sur un caméscope. Lorsqu’il aperçut les dignitaires, il glissa quelques mots à son compagnon et vint les rejoindre. Il avait le visage long et émacié, ses lèvres s’abaissaient aux deux coins.

— Monsieur l’ambassadeur ?

— Je me présente, Charles Moon. Et voici M. Ali Ghami, le ministre libyen des Affaires étrangères.

Les trois hommes échangèrent une poignée de main.

— Je m’appelle David Jewison.

Ghami tressaillit légèrement en entendant ce nom.

— Pourriez-vous nous dire quelques mots sur cet accident ? demanda Moon.

Jewison jeta un coup d’œil à l’épave, par-dessus son épaule, puis se tourna de nouveau vers l’ambassadeur.

— Une chose est sûre : nous ne sommes pas les premiers sur le site.

— Que dites-vous ? demanda sèchement Ghami.



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